Proposition L.1 : recentrer les moyens accordés par la Métropole au fonctionnement de l’ESR.
L’enseignement supérieur et la recherche (ESR) n’est pas au cœur des compétences des métropoles. Au titre des compétences rattachées au développement et à l’aménagement économique, social et culturel, Elles développent souvent « un programme de soutien et d’aide aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche », tenant compte du schéma régional de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Cette disposition est reprise à l’identique par l’article L. 3641-1 du code général des collectivités territoriales concernant la métropole de Lyon.
En matière d’ESR, la métropole a donc essentiellement pour mission d’apporter des aides financières aux établissements (universités, écoles, COMUE-UDL) pour permettre leur fonctionnement et le développement de leurs actions. La métropole n’est d’ailleurs pas l’acteur principal de ce financement qui est assuré principalement par l’État et en second lieu par la Région (schéma régional en cours : SRESRI 2022-2028)
Dans le contexte actuel d’économies budgétaires et dans une logique de responsabilité, les moyens accordés par la métropole au fonctionnement de l’ESR devront être recentrés et mieux priorisés.
L’actuel « schéma de développement universitaire – ambition 2030 » comporte un très grand nombre d’axes et de mesures et est donc insuffisamment ou mal priorisé. Nous proposerons, à euros constants, de recentrer les moyens sur quelques thématiques prioritaires : logement étudiant, santé mentale et précarité étudiante ce qui implique de se désengager sur d’autres sujets évoqués dans le plan actuel (soutien à la pratique sportive, développement des dispositifs de médiation « science et société », financement d’événements, de projets étudiants ou de recherches sur la transition écologique, etc.).
Par Josselin EDOUARD, Lyon 4°


