Proposition B.2 : restructurer les polices municipales – l’exemple de Lyon
A Lyon, cette restructuration nécessiterait la suppression d’unités pour en renforcer d’autres. Par exemple, cela impliquerait de supprimer l’USP – Unité de Soutien de Proximité – pour renforcer le Groupe Opérationnel Mobile (GOM).
De même, elle pourrait s’appuyer sur la création de trois pôles de police par secteur lyonnais : « rive droite » (pour le 5 et 9 arrondissement), « rive gauche » (3/6/7/8) et un pôle « hyper centre » (1/2/4).
A noter qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un poste de police de proximité sur chaque arrondissement (le pourcentage d’administrés se déplaçant à un pol prox est trop faible). Un agent pourrait être attitré sur chaque mairie d’arrondissement pour recueillir les doléances des habitants.
Cette restructuration implique dans tous les cas d’augmenter massivement l’effectif : une trentaine d’agents un dimanche est inacceptable pour une ville comme Lyon !
Enfin, la restructuration de la police lyonnaise nécessiterait la modernisation du CSU – Centre de Supervision Urbaine – et du PC Radio de Lyon.
Ces actions concrètes et soutenables pourraient permettre rapidement :
> un gain budgétaire (moins de locaux, moins de doublons, matériel mutualiste);
> un gain opérationnel (plus de réactivité, meilleure coordination, meilleure présence terrain)
Et surtout de satisfaire le désir légitime des Lyonnaises et Lyonnais de vivre libre, c’est à dire en premier lieu en sécurité.
Marie Duarte, 5ème arrondissement de Lyon. Policière municipale dans l’agglomération.

